C’est une ville connue par la dernière bataille des français au Vietnam. Beaucoup de gens ne s’y arrête qu’une journée pour aller voir le musée et prendre un bus le lendemain pour passer au Laos. Comme nous étions déçu d’avoir eu du mauvais temps à Sapa et de ne pas avoir pu en prendre plein la vue de paysage, nous avons décidé de rester un petit peu ici pour louer un scooter et explorer les alentours.

  Dien Bien Phu n’est pas une très grande ville, effectivement nous en avons vite fais le tour : le cimetière des combattants vietnamiens, le musée et flâner dans la ville. Très intéressant pour les passionnés d’histoire (comme Cyril).
 
  Si vous passez un jour par Dien Bien Phu je vous recommande vivement de prendre un scooter pour aller faire les alentours. Nous avons fait une centaine de kilomètres dans la journée et on s’en est pris plein la vue ! Les paysages ruraux de la région sont à couper le souffle. Nous nous sommes sentis tout petit dans cette immensité verdoyante. Nous y sommes allé sans savoir vers où nous nous dirigions, après une trentaine de kilomètres nous avons décidé de sortir de la route principal. Nous avons vue pleins de petits villages (d’une Vingtaine d’habitants) : ils ne sont tellement pas habitués à voir des touristes que c’était amusant de voir leurs têtes étonnées, et un plaisir de retrouver de joyeux « Hello » des enfants. Nous avons roulé sur un chemin plein de caillasse et de trous mais nous sommes descendus un peu plus dans la montagne et nous avons traversé les rizières en s’arrêtant regarder comment ils récoltent le riz.


Une petite anecdote qui nous fait rire aujourd’hui : Au Vietnam c’est très souvent qu’ils ne parlent pas anglais, donc lorsque l’on s’arrête dans un « restaurant » pour manger quelque chose. Ils n’ont pas de menu et te serve directement. Généralement on ne sait pas ce que l’on va manger (il y a des choses que je ne sais toujours pas). C’est généralement très peu cher. Et cette fois ci, après avoir peu manger puisque nous n’avions pas très faim. Elle veut nous faire payer le double de d’habitude, nous avons refusé en lui expliquant (google traduction est notre ami) qu’on est là depuis presque un mois et qu’on sait très bien que ça ne vaut pas tant. La jeune fille à coté comprend très bien, et souris (se moque de nous même). Il a fallu débattre une bonne dizaine de minutes pour qu’elle nous laisse partir sans réclamer la totalité de ce qu’elle demandait.